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Les vraies causes de la crise de la dette
10/08/2011 10:58
Tout à coup, l’opinion prend conscience de l’importance de la dette dans les économies développées.
Mais à cette occasion, tout est fait pour culpabiliser les peuples et leur faire croire que ces déficits et cette dette s’expliquent par un excès de dépenses, une mauvaise gestion et une politique sociale trop généreuse.
C’est un véritable mensonge qu’il faut dénoncer en expliquant que cette crise de la dette a d’autres causes bien plus profondes : les états développés sont avant tout confrontés aujourd’hui à un manque de recettes budgétaires et sociales lié à une mondialisation qui nivelle tout par le bas.
Plutôt que de se polariser sur les déficits budgétaires, on ferait mieux d’analyser les déficits extérieurs qui révèlent la fuite des emplois vers les pays émergents, et notamment la Chine.
A force de délocaliser dans une course sans fin au moins disant social, fiscal et environnemental, les Etats-Unis, mais aussi les pays européens, se retrouvent avec moins d’emplois, moins de ressources budgétaires et moins de consommateurs. Pendant 10 ans, ils ont masqué cette fuite par l’endettement privé ou public.
En France, et dans les pays du Sud de l’Europe, s’est ajoutée la politique suicidaire de l’euro cher qui a asphyxié un peu plus nos entreprises.
Comment croire que la disparition dans notre pays, en 10 ans, d’un million d’emplois industriels, n’ait pas de conséquences sur l’équilibre de nos finances publiques et sur le pouvoir d’achat de nos concitoyens ?
A cela s’est ajoutée encore la politique de concurrence fiscale entre états, exonérant les plus riches et les multinationales de tout effort de solidarité et un secteur bancaire et financier fou qui, au lieu d’irriguer l’économie réelle, la rackette au profit d’une petite minorité.
On comprend, dès lors, pourquoi aujourd’hui, la plupart des états européens et les Etats-Unis sont face au mur de la dette.
Faire croire que c’est par une réduction continue des dépenses publiques qu’on arrivera à s’en sortir est politiquement criminel. Cela signifierait une régression sociale sans précédent, injuste et de surcroit inefficace économiquement.
Les pays qui s’en sortent, au contraire, investissent dans l’avenir, s’appuient sur l’économie réelle, favorisent les créateurs et les inventeurs et savent bien que les récessions cumulatives n’ont jamais marché.
En France, le gouvernement, mais aussi le Parti Socialiste, ont démissionné et sont entrés dans cette même logique d’austérité culpabilisatrice de Pierre Laval en 1935, aboutissant à l’explosion du Front Populaire puis à la débâcle. L’autre politique, la seule raisonnable, consiste tout au contraire à s’attaquer aux causes profondes de la dette, c'est-à-dire à tout faire pour renforcer la compétitivité de la France.
Certes, il faut bien gérer les dépenses et éviter les gaspillages, mais il faut surtout se donner les moyens de relocaliser en France le maximum d’emplois. La sortie de l’euro et le passage à la monnaie commune, le protectionnisme sélectif, la mise au pas du secteur bancaire en séparant les banques de détail et les banques d’investissement, l’abrogation de la loi de 1973 pour pouvoir financer sans payer d’intérêts par la Banque de France les investissements publics d’avenir, voilà les mesures clés qui permettraient de redresser notre pays et de retrouver un enchainement vertueux. Un effort oui mais au service de notre modèle social et républicain.
En 2012, le choix sera très simple, entre ceux qui veulent sauver un système qui nous ruine et nous appauvrit et ceux qui veulent changer le système pour pouvoir redonner la dignité et l’espoir aux peuples.
Nicolas Dupont Aignan
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Les-vraies-causes-de-la-crise-de-la-dette
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Universités de rentrée DLR 2011 à Dourdan !
10/08/2011 10:52
« Ensemble, tout deviendra possible » avait promis Nicolas Sarkozy en 2007. Les Français ont espéré, attendu, et finalement ils ont vu.
Aujourd’hui, après quatre années de présidence de la République de Monsieur Sarkozy, le constat s’impose : le chômage bat toujours des records, la désindustrialisation s’accélère, et la récession nous guette. Notre pays s’enfonce dans l’une des pires crises économiques de la Vème République, alors même que la France a tant d’atouts !
Les idées libérales et mondialistes qui régissent la politique menée par Nicolas Sarkozy – mais dont est tout autant emprunt le PS - sont aujourd’hui dépassées.
Ces idées que l’on nous présente souvent sans alternative sont d’un autre siècle, pour le plus grand malheur des Français.
« C’est en allant vers la mer que le fleuve est fidèle à sa source » disait le Général de Gaulle.
C’est justement parce que les idées européistes et ultralibérales sont mortes aux yeux des peuples, qu’il faut laisser la place à une nouvelle génération politique.
Avec une centaine de jeunes Gaullistes et républicains présents autour de lui, et rassemblés sous la bannière de "Debout les Jeunes", Nicolas Dupont-Aignan donnera une nouvelle impulsion pour un avenir à la France et à l’Europe.
Ces Universités de Rentrée de Debout la République, les 9èmes dans l’histoire du jeune mouvement, seront aussi l’occasion à moins d’un an de l’échéance présidentielle de manifester aux yeux de tous le soutien du pays auprès de Nicolas Dupont-Aignan. Entouré de nombreux maires de France, il recevra en mains propres un parrainage symbolique, réaffirmant ainsi sa détermination à offrir une véritable alternative aux Français en 2012.
Vous pouvez-trouver dans le PDF ci-dessous le carton d’invitation et le programme de ces UR 2011 :
http://www.debout-la-republique.fr/IMG/pdf/Invitation_209e_20universites_20web_1_.pdf
Bulletin d’inscription à compléter et renvoyer
http://www.debout-la-republique.fr/IMG/pdf/110809_bulletin.pdf
Vous avez la possibilité de vous inscrire et de régler en ligne en suivant ce lien.
http://www.debout-la-republique.fr/Universite-de-rentree-2011.html
Commentaire de Gégé (10/08/2011 15:10) :
Changer oui. Tout le monde le souhaite. Mais vous? Oserez vous pour changer
de politique ,être capable de donner vos votes à un second tour à une
formation polititique différente.
Exemple. quand Monsieur Chirac a été réélu avec ses 82 %. Tout le monde
était mécontent de sa politique et pourtant par peur de changement tous les
partis politiques se ligués en sa faveur par peur qu'un autre vienne
boulverser les avantages d'une certaine classe de la société
Française.Et tout cela sous prétexe de Liberté.
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Commentaire de Miva (10/08/2011 16:49) :
Je pense que vous vous trompez de cible cher Monsieur ! DLR n'est pas
l'UMP ! Pour le reste dans la mesure où nous nous trouverions en phase
avec d'autres partis pour relever la Nation ou plus prés nos communes,
nous ne nous opposerions pas à une alliance de circonstance tout en gardant
les caractéristiques de notre mouvement !
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Régis Debray : "On a démocratisé le narcissisme"
10/08/2011 10:40
Notre pays vis un moment très particulier de son histoire pour Régis Debray. L’ère du livre, du discours, et de l’avenir a vécu. L’histoire n’est plus qu’un instant qui se vit sans mémoire ni projet, sans même l’idée de progrès.
Dans ce temps de l’instantanéité, nos dirigeants ont abdiqué le rôle qui était le leur : celui du service d’un idéal qui nous dépasse et nous transcende.
Loin de montrer la voie au peuple vers un progrès commun, le gouvernant n’est plus qu’un super-journaliste qui se veut toujours présent dans les médias, pour réagir instantanément aux écumes de l’actualité.
CSOJ - Analyse de la politique spectacle - Régis... par PolEtTique
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Anomalies Budgétaires : le retour
10/08/2011 10:23
HÉNIN-BEAUMONT
Le conseil municipal «dessaisi» de ses pouvoirs budgétaires
Publié le mercredi 10 août 2011 à 06h00 Nord Eclair
Anomalies dans le budget primitif 2011, saisine de la Chambre régionale des Comptes (CRC), modifications réclamées... De quoi inquiéter certains même si le maire se veut rassurant.
Dans la torpeur politique estivale, Hénin-Beaumont détonne: là-bas, dans cette ville à jamais marquée par les affres de l'affaire Dalongeville, chaque dossier semble pouvoir faire vaciller une commune à l'équilibre encore fragile. Encore plus s'il s'agit du budget puisque la Ville fait l'objet d'un plan de redressement échelonné entre 2008 et 2011 pour résorber progressivement le déficit, dans la perspective d'un retour à l'équilibre des finances communales en 2012. C'est ce plan-là qui a conduit la préfecture du Pas-de-Calais à soumettre le budget primitif 2011, adopté en avril dernier par les élus héninois, à la Chambre régionale des comptes (CRC): cette saisine, ainsi que l'annulation du conseil municipal de juillet dernier, n'ont pas manqué d'étonner le dissident socialiste, Pierre Ferrari. Il s'en est inquiété auprès du préfet du Pas-de-Calais, Pierre de Bousquet, qui vient de lui fournir quelques éléments dans un courrier dont la teneur l'a encore plus étonné (AA: c'est bien moi qui est adressé un courrier au Préfet et en ai reçu réponse. Mais qu'importe, le principal n'est pas là...) : «Le préfet y évoque les anomalies présentées par le budget primitif 2011 qui rendaient nécessaire un contrôle approfondi de l'équilibre réel par la CRC. Cette saisine, écrit le préfet, a des conséquences pour le conseil municipal qui se trouve dessaisi de ses pouvoirs budgétaires jusqu'au règlement du budget, d'où l'annulation du conseil municipal du 12 juillet» , expose Pierre Ferrari pour qui cela «va à l'encontre des propos rassurants» jusqu'ici toujours tenus par le maire, Eugène Binaisse. «Il faut qu'il joue la carte de la transparence, qu'il soit clair avec les gens», ajoute Pierre Ferrari qui craint de voir la Ville «replonger de nouveau dans une situation de blocus» et pointe «l'incompétence» de l'équipe du maire. Au risque de créer dans la commune «un état d'instabilité qui ne peut qu'approfondir les déjà trop nombreuses brèches dans lesquelles l'extrême-droite cherche à acculer Hénin». «Tout cela nous attriste», réagit également l'ex conseiller régional, Alain Alpern, «on espérait que la ville sorte de tout cela, des affres du passé ».

Conseil municipal le 8 septembre De son côté, le maire d'Hénin-Beaumont, Eugène Binaisse, laisse dire. Non sans réagir. Le conseil municipal du 8 septembre doit en premier être informé de l'avis rendu par la CRC, mais le maire ne cache pas que si la chambre régionale des comptes «demande bien de modifier le budget, c'est à la marge. Pour de petits rectificatifs d'écriture budgétaire». «J'aurais préféré 20/20, on les aura l'année prochaine», ajoute-t-il en poursuivant : «Rassurez-vous, la Ville fonctionne et le maire n'est pas dessaisi. Le temps de la manipulation est bien passé». De son côté, la préfecture du Pas-de-Calais évoque, sans plus de détails, «une procédure administrative tout à fait courante et classique» à Hénin-Beaumont. Ah bon ?
CHRISTELLE JEUDY
La chambre régionale des comptes pointe des « anomalies » dans le budget primitif héninois
mercredi 10.08.2011, 05:12 - La Voix du Nord
Pas de vacances pour la vie politique héninoise. Une explication de texte de la préfecture met en effet la classe politique en ébullition. Le sujet? La suspension des pouvoirs budgétaires de la majorité, qui serait due à des «anomalies» détectées par la CRC (chambre régionale des comptes) dans le budget primitif.
Dans les faits, la polémique sur la suspension des pouvoirs budgétaires des élus héninois n'est pas nouvelle, elle court depuis début juillet (notre édition du 1er juillet). Pour mémoire : le budget primitif voté fin avril en conseil municipal n'avait, au 1er juillet, toujours pas été approuvé par la préfecture - pour des raisons plus ou moins techniques avançait-on alors en mairie -, ce qui avait provoqué le report d'un conseil prévu le 12 juillet. Au début de la trêve estivale, les opposants s'étaient donc insurgés chacun leur tour sur le manque de communication de la majorité. Et Alain Alpern, ancien conseiller régional, se fendait d'un courrier en préfecture pour demander quelques explications sur cette situation.

Et c'est la réponse de la préfecture, datée d'il y a quelques jours, qui relance le débat. Car dans cette explication de texte, en lieu et place de raisons techniques, il est question d'« anomalies présentées par le budget primitif...» Des anomalies qui, poursuit le préfet, «rendaient en outre nécessaire un contrôle approfondi de l'équilibre réel par la CRC...» Anomalies, budget, équilibre et CRC... Des mots qui rappellent de bien mauvais souvenirs à Hénin. De quoi faire bondir les opposants, Alain Alpern en tête: «On ose espérer que ces anomalies ne sont dues qu'à l'incompétence et non pas à des manipulations budgétaires. Jusqu'à preuve du contraire, on estimera qu'il s'agit de cela (incompétence et non malversation...)» Analyse similaire pour le président d'«Un nouvel élan pour Hénin-Beaumont» qui dit craindre que «l'incompétence de l'équipe Binaisse» ouvre de nouvelles «brèches» à l'extrême-droite. Et Pierre Ferrari d'oser la comparaison avec Gérard Dalongeville «révoqué pour des motifs en partie similaires...» De son côté, le représentant du PC, David Noël, regrette aussi «les mensonges» de l'équipe qui paie «son refus de travailler avec les autres forces politiques», et réclame la transparence et «la vérité (...) c'est une question de respect du citoyen». Pour la transparence, hier, le maire, Eugène Binaisse, bottait en touche, expliquant qu'il ne se permettrait aucun commentaire avant que l'avis de la CRC ne soit présenté au conseil municipal, début septembre. Quant aux anomalies, «S'il y en a, elles seront expliquées... Mais je peux d'ores et déjà vous dire que tout cela est très comptable, très technique, mais qu'au final, nous n'aurons pas à rougir jusqu'aux oreilles.»
A.M.
photo : VDN
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Anomalies budgétaires : le retour
10/08/2011 10:19
HÉNIN-BEAUMONT
Le conseil municipal «dessaisi» de ses pouvoirs budgétaires
Publié le mercredi 10 août 2011 à 06h00 Nord Eclair
Anomalies dans le budget primitif 2011, saisine de la Chambre régionale des Comptes (CRC), modifications réclamées... De quoi inquiéter certains même si le maire se veut rassurant.
Dans la torpeur politique estivale, Hénin-Beaumont détonne: là-bas, dans cette ville à jamais marquée par les affres de l'affaire Dalongeville, chaque dossier semble pouvoir faire vaciller une commune à l'équilibre encore fragile. Encore plus s'il s'agit du budget puisque la Ville fait l'objet d'un plan de redressement échelonné entre 2008 et 2011 pour résorber progressivement le déficit, dans la perspective d'un retour à l'équilibre des finances communales en 2012. C'est ce plan-là qui a conduit la préfecture du Pas-de-Calais à soumettre le budget primitif 2011, adopté en avril dernier par les élus héninois, à la Chambre régionale des comptes (CRC): cette saisine, ainsi que l'annulation du conseil municipal de juillet dernier, n'ont pas manqué d'étonner le dissident socialiste, Pierre Ferrari. Il s'en est inquiété auprès du préfet du Pas-de-Calais, Pierre de Bousquet, qui vient de lui fournir quelques éléments dans un courrier dont la teneur l'a encore plus étonné (AA: c'est bien moi qui est adressé un courrier au Préfet et en ai reçu réponse. Mais qu'importe, le principal n'est pas là...) : «Le préfet y évoque les anomalies présentées par le budget primitif 2011 qui rendaient nécessaire un contrôle approfondi de l'équilibre réel par la CRC. Cette saisine, écrit le préfet, a des conséquences pour le conseil municipal qui se trouve dessaisi de ses pouvoirs budgétaires jusqu'au règlement du budget, d'où l'annulation du conseil municipal du 12 juillet» , expose Pierre Ferrari pour qui cela «va à l'encontre des propos rassurants» jusqu'ici toujours tenus par le maire, Eugène Binaisse. «Il faut qu'il joue la carte de la transparence, qu'il soit clair avec les gens», ajoute Pierre Ferrari qui craint de voir la Ville «replonger de nouveau dans une situation de blocus» et pointe «l'incompétence» de l'équipe du maire. Au risque de créer dans la commune «un état d'instabilité qui ne peut qu'approfondir les déjà trop nombreuses brèches dans lesquelles l'extrême-droite cherche à acculer Hénin». «Tout cela nous attriste», réagit également l'ex conseiller régional, Alain Alpern, «on espérait que la ville sorte de tout cela, des affres du passé ».

Conseil municipal le 8 septembre De son côté, le maire d'Hénin-Beaumont, Eugène Binaisse, laisse dire. Non sans réagir. Le conseil municipal du 8 septembre doit en premier être informé de l'avis rendu par la CRC, mais le maire ne cache pas que si la chambre régionale des comptes «demande bien de modifier le budget, c'est à la marge. Pour de petits rectificatifs d'écriture budgétaire». «J'aurais préféré 20/20, on les aura l'année prochaine», ajoute-t-il en poursuivant : «Rassurez-vous, la Ville fonctionne et le maire n'est pas dessaisi. Le temps de la manipulation est bien passé». De son côté, la préfecture du Pas-de-Calais évoque, sans plus de détails, «une procédure administrative tout à fait courante et classique» à Hénin-Beaumont. Ah bon ?
CHRISTELLE JEUDY
La chambre régionale des comptes pointe des « anomalies » dans le budget primitif héninois
mercredi 10.08.2011, 05:12 - La Voix du Nord
Pas de vacances pour la vie politique héninoise. Une explication de texte de la préfecture met en effet la classe politique en ébullition. Le sujet? La suspension des pouvoirs budgétaires de la majorité, qui serait due à des «anomalies» détectées par la CRC (chambre régionale des comptes) dans le budget primitif.
Dans les faits, la polémique sur la suspension des pouvoirs budgétaires des élus héninois n'est pas nouvelle, elle court depuis début juillet (notre édition du 1er juillet). Pour mémoire : le budget primitif voté fin avril en conseil municipal n'avait, au 1er juillet, toujours pas été approuvé par la préfecture - pour des raisons plus ou moins techniques avançait-on alors en mairie -, ce qui avait provoqué le report d'un conseil prévu le 12 juillet. Au début de la trêve estivale, les opposants s'étaient donc insurgés chacun leur tour sur le manque de communication de la majorité. Et Alain Alpern, ancien conseiller régional, se fendait d'un courrier en préfecture pour demander quelques explications sur cette situation.

Et c'est la réponse de la préfecture, datée d'il y a quelques jours, qui relance le débat. Car dans cette explication de texte, en lieu et place de raisons techniques, il est question d'« anomalies présentées par le budget primitif...» Des anomalies qui, poursuit le préfet, «rendaient en outre nécessaire un contrôle approfondi de l'équilibre réel par la CRC...» Anomalies, budget, équilibre et CRC... Des mots qui rappellent de bien mauvais souvenirs à Hénin. De quoi faire bondir les opposants, Alain Alpern en tête: «On ose espérer que ces anomalies ne sont dues qu'à l'incompétence et non pas à des manipulations budgétaires. Jusqu'à preuve du contraire, on estimera qu'il s'agit de cela (incompétence et non malversation...)» Analyse similaire pour le président d'«Un nouvel élan pour Hénin-Beaumont» qui dit craindre que «l'incompétence de l'équipe Binaisse» ouvre de nouvelles «brèches» à l'extrême-droite. Et Pierre Ferrari d'oser la comparaison avec Gérard Dalongeville «révoqué pour des motifs en partie similaires...» De son côté, le représentant du PC, David Noël, regrette aussi «les mensonges» de l'équipe qui paie «son refus de travailler avec les autres forces politiques», et réclame la transparence et «la vérité (...) c'est une question de respect du citoyen». Pour la transparence, hier, le maire, Eugène Binaisse, bottait en touche, expliquant qu'il ne se permettrait aucun commentaire avant que l'avis de la CRC ne soit présenté au conseil municipal, début septembre. Quant aux anomalies, «S'il y en a, elles seront expliquées... Mais je peux d'ores et déjà vous dire que tout cela est très comptable, très technique, mais qu'au final, nous n'aurons pas à rougir jusqu'aux oreilles.»
A.M.
Photo : VDN
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